Comment obtenir une indulgence plénière ?



Les fidèles, pèlerins d’espérance, pourront recevoir l’Indulgence jubilaire concédée par le Saint Père s’ils effectuent un pèlerinage :



 

Les fidèles pourront également recevoir l’Indulgence jubilaire s’ils rendent visite, individuellement ou en groupe, à un lieu jubilaire (cf. pages suivantes).

Là, ils vivront un temps convenable :

conclu par le Notre Père, le Credo, et l’invocation à Marie, Mère de Dieu.

Les fidèles réellement repentis qui ne pourraient pas prendre part aux célébrations solennelles, aux pèlerinages ou aux visites pour de justes motifs (les vieillards, les infirmes, ceux qui sont au service des malades dans les hôpitaux ou autres lieux de soin), bénéficieront de l’Indulgence jubilaire aux mêmes conditions, unis spirituellement aux fidèles présents, spécialement lorsque les paroles du Souverain Pontife et des évêques diocésains seront retransmises par les moyens de communication. Chez eux ou là où ils sont retenus (par exemple dans la chapelle du monastère, de l’hôpital, de la maison de soins, dans la prison…) ils réciteront le Notre Père, le Credo selon les formes légitimes, et d’autres prières conformes aux finalités de l’Année Sainte, offrant leurs souffrances ou les difficultés de leur vie.



De plus, les fidèles pourront recevoir l’indulgence jubilaire en participant pieusement aux missions populaires, aux exercices spirituels, ou à des rencontres de formation sur les textes du Concile Vatican II et du Catéchisme de l’Église catholique, qui ont lieu dans une église ou un autre lieu adapté, selon l’intention du Saint Père.

Nonobstant la norme qui empêche de recevoir plus d’une fois par jour l’Indulgence plénière (cf. Enchiridion Indulgentiarum, IV ed., norm. 18, § 1), les fidèles qui auront fait œuvre de charité en faveur des âmes du purgatoire, s’ils accèdent légitimement au sacrement de la communion une seconde fois le même jour, pourront recevoir deux fois l’Indulgence plénière, applicable seulement aux défunts.

Parce que, « au cours de l’Année Jubilaire, nous serons appelés à être des signes tangibles d’espérance pour de nombreux frères et sœurs qui vivent dans des conditions de détresse » (Spes non confundit, 10) l’Indulgence plénière est liée de façon particulière aux œuvres de miséricorde et de pénitence, qui témoignent de la conversion entreprise. Suivant l’exemple et le commandement du Christ, les fidèles sont invités à faire œuvre de miséricorde et de charité, surtout auprès de ceux qui en ont le plus besoin.

Plus précisément, ils redécouvriront

De la même façon, les fidèles pourront bénéficier de l’Indulgence jubilaire en visitant durant un temps suffisant, les personnes en difficulté (infirmes, prisonniers, vieillards isolés, handicapés…) accomplissant ainsi un pèlerinage auprès du Christ présent en eux (cf. Mt 25, 34-36).

En se conformant aux conditions spirituelles, sacramentelles, et de prière, les fidèles pourront assurément, reproduire de telles visites au cours de l’Année Sainte et recevant ainsi à chaque fois, et même quotidiennement, l’Indulgence plénière.

L’Indulgence plénière sera également reçue à travers des initiatives qui mettent en œuvre concrètement et généreusement l’esprit de pénitence qui est comme l’âme du Jubilé.

Il s’agit en particulier de retrouver la valeur pénitentielle du vendredi, en s’abstenant, au moins durant une journée, de distractions futiles (réelles ou virtuelles, véhiculées par les médias et les réseaux sociaux), de consommation superflue (par exemple en jeûnant ou en pratiquant l’abstinence suivant les normes de l’Église ou des évêques), ainsi qu’en attribuant une somme d’argent aux pauvres, en soutenant des activités religieuses ou sociales, en particulier en faveur de la défense et de la protection et de la qualité de la vie en toutes ses étapes, de l’enfance abandonnée, des jeunes en difficulté, des personnes âgées dans le besoin ou isolées, des migrants des différents pays « qui abandonnent leur terre à la recherche d’une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs familles. « (Spes non confundit, 13), en consacrant une part convenable de son temps libre à des activités bénévoles, en faveur de la communauté, ou à d’autres formes d’engagement.